25 octobre 2006

WIL à GOTHAM



Quel pays ! Quelle ville ! Je n'étais pas revenu à NYC depuis un bout de temps, la dernière fois remontait à avant le 11 septembre. NYC est devenu une ville propre, sécurisée, vivante bien que "manquant" un peu d'activités le soir. Il semble que "City That Never Sleeps" ait finalement décidé de s'assagir, et elle n'en est que plus agréable. Par où commencer ? J'ai l'impression d'être comme un renard dans un poulailler, tout a l'air si appétissant. On trouve tout à New York City, y compris des parkings à chevaux, qui se distinguent par le fait qu'on peut y faire ses besoins à même le sol, ce qui est très sympa. J'ai tenté d'imiter mes compères équidés, mais je me suis fait pourchasser par le fameux NYPD qui, la dernière fois que j'avais mis les pieds dans cette ville m'avait offert le singulier spectacle de quatre membres blancs de cette glorieuse police en train de tabasser un cinquième comparse noir. J'imagine que c'était une attraction touristique qu'ils font de temps en temps pour rigoler, mais quand j'avais voulu prendre des photos, on m'avait poliment fait comprendre que non, un peu comme hier quand j'ai voulu photographier Will Smith devant St Patrick en plein tournage. Will is in the house! WIL is in the house!

Mes amis, je dois dire que j'aime ce pays, en particulier pour sa nourriture qui, contrairement aux racontars, est excellente. Je me suis donc tapé la route vers le Nord pour aller déguster les recettes de Ming Tsai, qui me faisait saliver depuis la France lorsqu'il exerçait devant mes yeux par l'entremise de Cuisine TV. La cuisine du Blue Ginger, près de Boston, entend mélanger l'Orient et l'Occident, à l'image de son chef charismatique. Le décor est banal, les prix impressionnants. Au final, c'est une cuisine fusion comme on a connu en France il y a quelques années qui ne mériterait pas une étoile chez nous. Mais il est parfois bon de réaliser ses rêves, surtout quand ils passent par l'estomac.

Retour à NYC, une ville où le parisien se sent comme chez lui pour peu qu'il maîtrise un peu l'anglais, nos cousins ricains n'ayant toujours pas de vélléités d'apprentissage des cultures du Tiers monde. J'ai pris cette petite photo pour illustrer le caractère cosmopolite de la première ville juive du monde, où les Libanais tirent sans problème leur épingle du jeu, et où finalement chacun parvient à cohabiter sans problème, à condition qu'on ne leur balance pas des avions dans la gueule. Je croise les doigts pour retourner vivre ici dans quelques années ou mois. En attendant, vous m'excuserez, mais je pense au Liban seulement de loin, et je vais de ce pas humer l'air d'un pays où la liberté se paie cher, mais se trouve en quantité abondante.

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