Interlude
Peut-être est-ce la canicule ? Ou la lassitude qui s'installe. En tout cas, je ne me sens pas de commenter l'actualité libano-israélienne aujourd'hui. Je voulais juste vous remercier tous pour vos contributions intéressantes et modérées. Je n'ai du bannir que trois fâcheux, dont un particulièrement virulent de Tunisie, le reste me fait chaud au coeur, comme si j'avais invité dans mon salon des inconnus qui s'avèrent être de parfaits convives. Je suis conscient du confort de ma position, mais je ne pense pas avoir à m'en excuser. Cela ne m'empêche pas de penser à ceux qui sont encore là-bas, en particulier les enfants, mes adorables neveux et nièces que je sais protégés par leur famille. Car oui, les Libanais aiment leurs enfants, parfois trop, mais leur amour est incontestable pour répondre à certains qui le mettent en doute. Tous les Libanais aiment leurs enfants, sauf les émules de Nasrallah qui se targuent d'avoir sacrifié leur progéniture pour la cause. Qu'ils se sacrifient eux, qu'ils montrent l'exemple, mais quoi de plus ignoble que de mettre les enfants en première ligne dans la guerre des armes et celle des images.
A tous, merci. Je vais m'aérer un peu la tête, et je reviens.