Viva la Muerte
Certains d'entre vous savent que j'ai fermé mon premier blog à la suite d'une plainte d'un petit monsieur libanais qui s'estimait insulté par mes propos. Menaces d'intervention de la police, enquête heureusement pour moi (et malheureusement pour une autre personne), aboutissant à une fausse piste, mises en demeure, cette personne, avocat de profession mais ayant des prétentions littéraires, avait tout fait pour me faire arrêter. C'est un mauvais souvenir, mais à l'époque, je me suis dit que je devais continuer ce que je fais, non pas que j'ai une audience colossale mais parce que symboliquement, reculer devant la privation de liberté d'expression reste quelque chose de très dangereux. Aujourd'hui, un article de Libération nous apprend que les textes mis en ligne pourront faire l'objet de poursuites judiciaires, même après les trois mois réglementaires après lesquels il y avait prescription. Cette nouvelle va faire des heureux, y compris mon ancien prédateur, mais dans mon cas, je ne me sens pas rassuré et je ne suis pas le seul. Je n'ai jamais insulté personne dans mes écrits sur Internet, mais parfois certaines vérités dérangent. Tant mieux. Il faut se battre pour cette liberté de critique, qui est à mon avis la plus essentielle des libertés.