26 janvier 2009

Beyrouth, capitale de l'amour

Les bonnes nouvelles s'accumulent pour le Liban. Après avoir fait l'objet d'un reportage dans le NY Times, où il est dit que Beyrouth est The Place to Be en 2009, c'est maintenant un homme politique géorgien qui vient dire tout le bien qu'il faut penser du voisin de la Syrie (Nahar) :

Visiting Georgian Deputy Premier Giorgi Baramidze said his country has a lot to learn from Lebanon.
"For us Lebanon is an example to be followed. That is why we say we have a lot to learn from it," he said following his meeting with Information Minister Tareq Mitri.

"There are many similarities between Georgia and Lebanon. We Georgians suffer from having parts of our country under occupation by Russia. We wish to establish a good dialogue with our neighbors as Lebanon does with its own neighbors," the Georgian official said.


Je connais fort peu la Géorgie, tout ce que je fais c'est boire des coups avec des Géorgiens à Bratislava et en général, sans que je sache trop pourquoi, on parle plutôt de Houellebecq. Fort de cette expérience, j'en déduis tout de même que l'homme politique géorgien qui affirme qu'on doit prendre exemple sur le Liban en ce qui concerne sa gestion du dialogue avec les pays voisins ne peut être qu'un joyeux farceur. Ou alors qu'il est un peu bourré au moment de l'interview. Ou alors qu'il s'est trompé de pays et qu'il évoque la Hollande. Ou alors que c'est lui qui a rédigé l'article du NY Times.

Parce qu'en matière de voisins, l'Egype est en train de pousser le Hamas à accepter un "package deal" (selon Yediot Aharonot) avec Israël et fissa. La raison en est bien simple : lors des élections prochaines à la Knesset, le prochain premier ministre risque fort d'être Bibi Netanyahou de sinistre mémoire, et il aura sûrement une solution pour la paix sérieusement disproportionnée cette fois-ci. En même temps, on peut comprendre les Israéliens. Quant ils choisissent des personnalités "modérées" pour essayer d'arrêter les agressions contre Israël, celles-ci prennent moultes précautions en matière d'assauts, comme appeler les habitants d'un immeuble qui va se faire détruire ou essayer de ne pas bombarder les civils. En retour, l'opinion publique mondiale les compare aux nazis, parallèle intelligent et pertinent qui montre le niveau culturel de ceux qui défilent dans les rues de Paris pour la paix dans le monde, mais sans les juifs qui, comme chacun sait, sont ivres de violence et de sang alors que le Hamas aime les enfants et les shawarmas. Alors cette fois-ci, Benyamin Netanyahou a de fortes chances de passer parce qu'il ne voit pas trop l'intérêt de se faire cracher dessus et qu'il s'est aperçus que le Hamas n'a jamais le temps de se battre contre les militaires et préfère lancer des roquettes sur les civils. Il ne va certainement pas régler les problèmes (encore que) mais au moins la politique israélienne sera plus lisible. Et la Géorgie aura un formidable modèle de coexistence entre les peuples comme sait si bien l'offrir le Moyen-orient. Alors comme nous le conseille le NY Times et M. Baramidze : en 2009, tous à Beyrouth !

Ce qui me fait penser que j'ai un talent qu'on ne peut pas m'enlever : j'ai du nez pour choisir les perdant(e)s. Ségolène Royal, Hillary Clinton, Tzipi Livni... Cela dit, ce n'est pas très difficile : curieusement, lors d'élections, c'est toujours un homme qui triomphe. Existe-t-il un lien entre le sexe des candidats aux élections et leurs chances d'être élus ?

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