11 juin 2004

Les promesses n'engagent que ceux qui y croient

La récente décision d’interdire les partis politiques en Syrie porte un coup dur aux promesses de réformes faites depuis quatre ans, au moment où les services de sécurité sont omniprésents dans le pays, estiment analystes et militants des droits de l’homme, cités par une dépêche de l’AFP datée de Damas.
La direction du parti Baas, au pouvoir depuis plus de quarante ans, a pris la décision d’« interdire toutes les activités politiques, culturelles et de presse » des partis non autorisés officiellement, y compris kurdes, sous peine de poursuites judiciaires, avait indiqué lundi l’avocat et militant pour les droits de l’homme Anouar Bounni, avant de poursuivre que cette décision est « sans valeur légale, puisque décidée par un seul des partis présents sur la scène syrienne ». Cette mesure concerne des partis politiques et des mouvements des droits de l’homme qui étaient tolérés jusqu’à présent. Elle intervient alors qu’une loi visant à leur conférer un statut légal est « fin prête depuis plus d’un an », mais qui, selon le politologue et écrivain Michel Kilo, ne va pas être appliquée.


Tiré de L'orient le jour d'aujourd'hui, la preuve, s'il en fallait, que la Syrie continue à jouer avec les nerfs de tout le monde, en prétendant libéraliser pour éviter les sanctions de la communauté internationale tout en continuant à être une des dictatures les plus attardées du monde. A part ça, le Liban va être obligé de lui acheter de l'énergie, sinon, une fois de plus, on risque de se retrouver dans le noir cet été (rappelons que les camps palestiniens, les ministères et toute la région du Sud ne règlent pas leur électricité, laissant ça aux cochons de payants)

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