09 octobre 2003

On est sauvés. Jacques Chirac visite un grand ami de la démocratie, Mohammed 6, pour lui faire part de son soutien immodéré. C'est déjà une grande nouvelle. Mais notre Président en profite pour affirmer son désaccord avec les menaces de sanctions économiques américaines à l'encontre de la Syrie. Là, je ne comprends plus. Notre pays, qui est censé porter haut les couleurs des droits de l'hommes, est dans son rôle lorsqu'il s'oppose à la guerre en Irak. Mais soutenir une des pires dictatures qui soient contre des représailles commerciales ? Non, là, je jette l'éponge. Je ne peux pas comprendre que la vision du monde de mon pays soit de s'entendre avec toutes les dictatures dans le but, soi-disant, d'aider à les mettre sur le chemin de la démocratie. Cette erreur a déjà été commise dans le passé, mais visiblement, Chirac comme Villepin ont du avoir de mauvaises notes en histoire à Sciences-Po.

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