En tout cas, écouter RFI reste un bonheur sans nom. En particulier le correspondant à Damas, dont je tairai le nom par pudeur, qui nous a fait une analyse des événements récents dignes des grandes heures du régime soviétique. La Syrie veut la paix, nous apprend-t'il, et c'est pourquoi les Syriens n'ont pas compris ce qui s'est passé, pourquoi Israël les a frappés alors même que la frontière entre les deux pays est d'un calme olympien. Forcément, quand on exporte sa violence aux autres, on peut se prétendre champion de la paix. Je le répète : je ne suis pas admiratif des raids guerriers, mais qu'Israël attaque la Syrie, après s'en être pris au Liban pendant des années, est un juste retour des choses. Et le gouvernement syrien, qui persiste à nier soutenir des organisations terroristes, arguant qu'il s'agit de résistance (ce qui est exactement la chose), sait très bien le pourquoi de cette attaque.
Quand je pense que c'est Kippour, donc le jour du pardon, j'ai quand même du mal à rester optimiste pour la région.