Le Roi est mort, mort au Roi
Bon résumons. 190 personnes sont mortes assassinées en Espagne pour des raisons qui nous échappent encore mais certainement provoquées par des raisons culturelles sinon religieuses. Le terrorisme islamique aurait frappé, même si pour le moment rien n'est sûr. Et qu'organise l'Espagne pour toutes les télés du monde ? Une messe. Catholique. Histoire de bien réaffirmer l'identité vaticane de l'Espagne ? En tout cas, le roi y est allé de son numéro de charme, pendant que sa bourgeoise écrasait un sanglot bienvenu. En partant, ils ont serré les mains de toutes les familles ayant perdu un de leurs membres dans l'attentat et tout le monde a apprécié ce geste. Et craché sur Aznar, qui bien sûr est responsable de la mort des 190 victimes.
C'est pathétique. Rassurez-vous, bonnes gens, votre Roi est là, ils vous protégera à l'avenir, comme au bon vieux temps où les souverains écrasaient le peuple pour leur bien. A t'il tellement protesté, ce Roi, contre la guerre d'Irak ? Et, descendant des Bourbon, est-il réellement bien placé pour poser en affligé souverain devant la douleur de gens qui certainement seront oubliés demain ? Ces images étaient ignobles, impudiques, abjectes.
Encore plus abjecte est cette réalité qui s'affirme chaque jour, l'utilisation des enfants dans le conflit israélo-palestinien. Ce garçon de 15 ans, les bras levés, avec sa ceinture d'explosifs qui peut-être ne voulaient pas exploser, nous l'avons tous vu. Etait-ce pour venger Cheikh Yassine ? Quel monde pourri, où les enfants font les sales besognes des adultes. Cet emploi des enfants pour le terrorisme est encore plus honteux que la prostitution infantile ou la pédophilie. Et ne me dites pas qu'ils n'ont pas le choix. On a toujours le choix.