Et donc elles ont défilé hier devant l'ambassade de France, les "écolières" du Hezbollah. Imaginez quand même la scène : des milliers de jeunes filles, voilées ou pas d'ailleurs, ce qui accentue le côté absurde de la situation, exprimant le mécontentement des hommes restés à bonne distance de la scène, et scandant « Oui pour le voile, non à la répression », « La liberté est étouffée au cœur de la démocratie », « Liberté, Égalité, Fraternité. Où est la liberté ? » et autres slogans d'aliénés.
Le Hezbollah est un mouvement terroriste dont l'objectif numéro un est la destruction d'Israël. Donc, on peut avancer l'idée que le Hez n'est pas franchement un mouvement démocratique, étant donné que son objectif reste principalement guerrier et qu'il ne fournit aucun projet de société. Quel crédit apporter alors à son attroupement devant l'ambassade de France, en faisant venir des jeunes filles de tout le pays, pour leur faire dire qu'elles sont libres ? Aucun bien sûr. Mais ça fera peut-être réfléchir quelques personnes de bonne volonté qui croit vraiment que le Hez représente la résistance libanaise. Ne confondons pas. Si le Hez est une résistance, alors la résistance française aurait conduit à un Etat français ultra-religieux, antisémite et à la limite du fascisme.
Ce qui est amusant dans l'histoire c'est que la France n'a pas fait la dernière guerre d'Irak parce qu'elle ne voulait pas s'aliéner le monde arabe. Maintenant, c'est chose faite. Avec panache bien sûr. A la Villepin, quoi. Se planter avec panache, ça c'est un vrai aristo.